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« Aidons les malades de Parkinson à préserver leur autonomie grâce aux kinésithérapeutes » – TRIBUNE

La progression inexorable de la maladie neurodégénérative de Parkinson (+30% à horizon 2030) deviendra rapidement un enjeu de santé publique et un enjeu sociétal majeur.

Avancées médicales, défis de la recherche, espoirs : Géraldine Mayr et Anne Orenstein s’entretiennent avec le Dr Marie Fuzzati, directrice scientifique de l’Association France Parkinson.

Découvrez l’émission à l’occasion de la Journée Mondiale Parkinson du 11 Avril 2024.

Curseur à 5mn40.

Efficace mais lourde, une opération nommée «stimulation cérébrale profonde» est en passe de bénéficier de récentes avancées technologiques.

Opéré il y a quatre ans, Jean-Louis Dufloux évoque une «résurrection»: «Je savais que je ne serais pas guéri car la maladie continue d’évoluer mais cela m’a permis de refaire les gestes de la vie courante», explique ce Français de 63 ans, président de France Parkinson.

L’association France Parkinson a commandité l’enquête « Activité physique et maladie de Parkinson », qu’elle rend publique ce 11 avril. Pourquoi s’intéresser à une pratique qui peut sembler bien éloignée des préoccupations liées à cette maladie ? Parce que lorsqu’elle est pratiquée de manière régulière, en impliquant tout le corps, celle-ci favorise la mobilité, réduisant ainsi les symptômes et leur progression.

Une maladie qui ne touche pas que les personnes âgées

Contrairement aux idées reçues, la maladie de Parkinson n’est pas une “maladie de personnes âgées”. En moyenne aujourd’hui, le diagnostic s’effectue à 58 ans, ce qui signifie que les patients ont, a priori, encore de nombreuses années de travail devant eux.

Journée mondiale Parkinson 2024 : comment soutenir la cause ? Ce 11 avril a lieu la Journée mondiale de la maladie de Parkinson a lieu. Une maladie qui concerne 1 personne sur 50 au cours de sa vie.  Depuis 1997, la Journée mondiale de la maladie de Parkinson est la parfaite occasion de mettre en lumière cette maladie neurodégénérative caractérisée par la destruction de neurones spécifiques et pour laquelle il n’existe pas de traitement curatif.

« Reposez-vous ». Cela a été l’injonction adressée aux personnes atteintes de la maladie de Parkinson pendant des décennies. On sait désormais que l’activité physique est essentielle pour en ralentir l’évolution. Reste à la rendre accessible à tous.

Le sport est bon pour la santé ! Cet adage bien connu est particulièrement vrai dans le cadre de la maladie de Parkinson. L’activité physique permet, entre autres, de produire de la dopamine, hormone dont la fabrication est impactée chez les patients.

Denis Germain, alias « Jean-Claude », a écrit des sketchs pour « changer le regard » sur la maladie de Parkinson.

 L’humoriste et metteur en scène raconte le processus d’écriture et la « complexité » de faire jouer – non pas des acteurs – mais les malades eux-mêmes !