Stigmatisation et auto-stigmatisation de la maladie de Parkinson
Approche langagière des représentations sociales et cognitives
Evaluation de leur impact sur les traitements émotionnels et cognitifs des patients
Lorsque nous appartenons à une minorité visible, des croyances au sein de la population générale naissent, aboutissant à l’émergence de différents qualificatifs que l’on appelle des stéréotypes. Cette stigmatisation peut s’accompagner, chez la population visée, par une intériorisation des différents stigmates et stéréotypes. Cette intériorisation peut engendrer une modification des comportements et des pensées, qui vont correspondre aux objets des stéréotypes : c’est l’auto-stigmatisation. Ainsi, le premier objectif de ce travail est de déterminer quels sont les stéréotypes présents dans la population générale sur la maladie de Parkinson. Dans un second temps, nous diffuserons des informations et témoignages sur la maladie de Parkinson, afin d’évaluer l’impact de l’information sur l’évolution des stéréotypes au sein de la population générale. De plus, nous nous intéresserons à l’auto-stigmatisation des patients atteints de la maladie de Parkinson, c’est-à-dire à l’intériorisation des stéréotypes dont ils sont victimes. L’objectif de ce dernier point est de déterminer si, après avoir pris connaissance de la capacité de la population générale à évoluer sur leur vision de la maladie de Parkinson, la qualité de vie des patients, la cognition ou encore le traitement émotionnel des informations notamment médiatisées par le langage évolueraient dans le temps.
Porteur de projet
Marcellin DUPART
