Rôle neuroprotecteur d’une molécule de guidage axonale dans Parkinson et Stratégies thérapeutiques

La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer mais aussi la deuxième cause de handicap moteur chez le sujet âgé. Sept millions de personnes sont touchés dans le monde. La maladie se caractérise par la perte progressive d’un type particulier de neurones, les neurones dopaminergiques de la substance noire engendrant des symptômes moteurs. Les traitements existants ne permettent pas d’arrêter l’évolution de la maladie, ils sont symptomatiques. La population étant vieillissante, ralentir, voire stopper la progression de la dégénérescence constitue un enjeu médical mais aussi sociétal et économique majeur. Notre projet porte sur une molécule impliquée dans le développement et le fonctionnement de certains neurones du système nerveux central. Cette molécule est également capable de protéger des cellules neuronales contre la mort cellulaire suggérant que son utilisation thérapeutique permettrait de préserver les neurones dopaminergiques et ralentir la dégénérescence. Nos travaux dans un modèle animal de la maladie confirment l’intérêt thérapeutique de cette molécule et porte à présent sur la compréhension des mécanismes sous-jacents. Nos recherches devraient donc permettre d’offrir de nouvelles pistes thérapeutiques mais aussi une meilleure compréhension de ce qui rend ces neurones particulièrement vulnérables dans la maladie.

Porteur de projet

Joanna FOMBONNE

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