Rôle de l’acide rétinoïque dans la vulnérabilité différentielle des neurones dopaminergiques
La vitamine A issue de l’alimentation est essentielle au bon fonctionnement de l’organisme. Dans les zones du cerveau touchées par la maladie de Parkinson, la vitamine A joue un rôle particulier car elle aurait la capacité d’empêcher la mort cellulaire. Cependant, les mécanismes sont encore mal connus. Avec l’âge, l’organisme utilise moins bien la vitamine A, et nous faisons l’hypothèse que ceci précipite la mort cellulaire à l’origine de la maladie de Parkinson. Ainsi, une supplémentation nutritionnelle en vitamine A pourrait permettre de ralentir l’évolution de la maladie. Dans ce projet, nous modulons l’apport nutritionnel en vitamine A et analysons les effets sur les symptômes de la maladie modélisée chez le rat. Notre étude apportera de nouvelles connaissances sur les mécanismes d’action de la vitamine A dans la maladie de Parkinson. Ces résultats pourraient ouvrir à de futures stratégies thérapeutiques pour freiner la maladie et ainsi améliorer la qualité de vie des patients.
Porteur de projet
Clémentine BOSCH-BOUIJU
