Rôle de la réactivité gliale dans la neurodégénérescence induite par l’α-synucléine dans le modèle de Drosophile
induite par l’α-synucléine dans le modèle de Drosophile
L’utilisation de modèles animaux est essentielle pour comprendre la pathologie des maladies neurodégénératives, en particulier aux stades présymptomatiques, et imaginer de nouvelles stratégies thérapeutiques. En particulier, la mouche Drosophile est fréquemment utilisée aujourd’hui pour étudier la maladie de Parkinson et d’autres troubles neurologiques dans un organisme vivant. Les interactions cellulaires et les processus neuro-inflammatoires impliqués dans les dysfonctionnements neuronaux de la maladie de Parkinson n’ont pas encore été étudiés avec précision dans le modèle de la drosophile. La protéine α-synucléine est connue pour jouer un rôle majeur dans la pathogenèse de cette maladie. Notre projet vise à étudier la réactivité et le rôle des cellules gliales dans la neurodégénérescence induite par l’expression neuronale de l’α-synucléine humaine chez des drosophiles transgéniques. Nous déterminons l’effet de l’inactivation de gènes gliaux sur la pathogenèse neuronale, en mesurant les niveaux de dopamine et de son enzyme de biosynthèse dans le cerveau, et en analysant sur le plan comportemental les déficits locomoteurs progressifs. Ce projet devrait fournir des connaissances fondamentales pour mieux comprendre les mécanismes pathologiques et les gènes impliqués dans la maladie de Parkinson, puis tester des médicaments potentiels. Il est donc susceptible, à terme, d’ouvrir la voie à de nouvelles applications cliniques.
Porteur de projet
Serge BIRMAN
