Résistance à l’insuline et maladie de Parkinson : une approche translationnelle
En dehors de la régulation du métabolisme du glucose, l’insuline et l’insulin-like growth factor-1 (IGF-1) agissent dans le cerveau comme facteurs neurotrophiques. Ces protéines sont essentielles au développement du système nerveux ainsi qu’au maintien des fonctions cérébrales. Des études récentes ont démontré que leur présence est diminuée dans le cerveau de patients atteints de la maladie de Parkinson. Certains auteurs ont ainsi proposé le terme de « diabète du cerveau ». L’exendine-4, molécule utilisée pour le traitement des patients diabétiques, a des effets positifs sur la survie des neurones dopaminergiques chez l’animal ; le traitement de patients parkinsoniens avec la même molécule dans une étude pilote a abouti à des résultats encourageants. Notre projet a pour objectif de mieux caractériser le rôle du « diabète du cerveau » dans la maladie de Parkinson, et ainsi savoir si des molécules développées pour le diabète seraient efficaces dans le traitement de la maladie de Parkinson.
Porteur de projet
Wassilios MEISSNER
