Régulation transcriptionnelle de l’α-synucléine et bases moléculaires pour le développement de molécules neuroprotectrices

De nombreuses études scientifiques ont montré qu’une des causes de la maladie de Parkinson est l’accumulation d’une protéine, l’α-synucléine, dans un certain type de neurones. Lorsque ces neurones produisent cette protéine en quantités trop élevées, ils meurent et leur perte entraîne un dysfonctionnement du cerveau qui est responsable des symptômes observés lors de la maladie. Cependant, les raisons de cette production excessive d’α-synucléine sont encore mal connues. Nous avons identifié trois protéines, ZSCAN21, TRIM17 et TRIM41 qui, en interagissant les unes avec les autres, jouent un rôle important dans la production d’α-synucléine. Par ailleurs, nous avons trouvé des formes mutées de ces protéines chez les patients atteints de formes héréditaires de la maladie de Parkinson. Nous voudrions à présent déterminer si ces protéines jouent vraiment un rôle pathologique dans des formes familiales et sporadiques de la maladie de Parkinson. En outre, nous voulons étudier s’il est possible de moduler l’action de ces protéines de manière à faire baisser le niveau d’α-synucléine afin de protéger les neurones. Par ailleurs, nous souhaitons mieux comprendre les mécanismes moléculaires qui contrôlent l’expression d’a-synucléine. Notre étude pourrait servir de base à l’élaboration de nouveaux médicaments permettant d’empêcher la mort des neurones responsable de la maladie.

Porteur de projet

Iréna LASSOT

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