Parkinson, une maladie du grand âge ?
Ethnographie du quotidien des personnes vivant sous le diagnostic de la maladie de Parkinson à l’âge actif et à l’âge de la retraite.
Ce projet de recherche s’intéresse au quotidien des personnes, qui se sont vues diagnostiquer une maladie de Parkinson, compte tenu de leur âge, et aux conditions d’existence de leur entourage. Il se demande dans quelle mesure l’âge d’apparition des symptômes – variable médicale – a des effets sur la manière d’appréhender les difficultés, au quotidien, et sur les prises en charge. Plus largement, ce projet se demande dans quelle mesure l’âge, variable sociale, façonne les jugements que chacun porte sur les (in)capacités des personnes vivant sous ce diagnostic, sur leurs transformations, et sur les prises en charge à entreprendre. En filigrane, il regarde comment les classifications des troubles et les processus de prise en charge familiale et professionnelle contribuent à faire varier les vécus du vieillissement. Cette recherche a alors pour ambition d’appréhender quelques-unes des raisons pour lesquelles la maladie de Parkinson continue d’être pensée par le grand public et les médias comme une maladie du grand âge. Elle s’appuiera essentiellement sur la réalisation de 15 monographies de famille. Je rencontrerai les personnes concernées ou l’un des membres de leur entourage par le biais d’un service hospitalier de neurologie et par le biais des cafés Jeunes Parkinson où je chercherai à m’installer durant deux mois.
Porteur de projet
Pauline BLUM
