L’étude de la traduction de protéines par LRRK2

Un des défis majeurs dans la recherche sur la maladie de Parkinson aujourd’hui est de déceler et de traiter la maladie le plus tôt possible. Les chercheurs s’accordent pour dire que l’étude de facteurs génétiques identifiés chez des personnes atteintes permettra de mieux comprendre les stades précoces de la maladie. Parmi les gènes les plus en vue figure le gène LRRK2, une enzyme complexe qui joue un rôle de régulateur de la toxicité dans des formes tant familiales que sporadiques de la maladie. Le gène LRRK2 intervient dans le processus de production de nouvelles protéines. Notre hypothèse est que le dérèglement de LRRK2 dans la maladie a pour effet un changement dans la synthèse de nouvelles protéines, causant à terme la neurodégénérescence. L’étude menée consiste à combiner des techniques d’isolement des fabriques de synthèse protéique et le séquençage de prochaine génération afin d’obtenir une vue d’ensemble de tous les changements de synthèse protéique causés par LRRK2. Nous pourrons ainsi avoir une meilleure compréhension des stades précoces de la maladie de Parkinson. Nos résultats permettront d’envisager le développement de nouveaux tests diagnostiques ainsi que des stratégies thérapeutiques pour ralentir la progression de la maladie à un stade précoce.

Porteur de projet

Jean-Marc TAYMANS

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