L’autophagie médiée par les protéines chaperonnes pour contrer la toxicité induite par l’alpha-synucléine
La maladie de Parkinson est la seconde maladie neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d’Alzheimer et touche plus de 200 000 personnes en France. Elle est également caractérisée par l’accumulation d’une protéine, l’α-synucléine, sous forme pathogénique, jouant un rôle dans la mort des neurones. Cette accumulation peut être due à un déficit dans la dégradation de cette protéine. L’autophagie médiée par les protéines chaperonnes est un système cellulaire qui joue un rôle important dans la dégradation de l’α-synucléine et qui est déficitaire dans les neurones affectés dans la maladie de Parkinson. Cette voie de dégradation est contrôlée par la quantité d’une protéine nommée Lamp2A qui diminue au cours du vieillissement. L’objectif du projet de recherche proposé est d’augmenter l’activité de ce système de dégradation via une surexpression de la protéine Lamp2A afin d’augmenter la dégradation de l’α-synucléine, diminuant ainsi son accumulation cellulaire avec comme objectif de protéger les neurones chez un modèle primate non humain de la maladie de Parkinson. Le primate non humain est le modèle mammifère supérieur de référence en pré-clinique dans le domaine des neurosciences. Ainsi, ce projet permettra d’apporter des preuves solides pour démontrer d’un potentiel intérêt clinique d’induire cette voie de dégradation comme une thérapie efficace pour les patients de la maladie de Parkinson.
Porteur de projet
Marie-Laure AROTCARENA
