Interactions entre les cellules gliales et les neurones dans la pathogénèse de la maladie de Parkinson étudiées par une approche génétique chez la drosophile
La drosophile, ou mouche du vinaigre, est un organisme modèle important pour comprendre les maladies neurodégénératives. L’expression d’une protéine clé de la maladie de Parkinson, l’α-synucléine, dans les neurones de drosophile, induit la formation d’agrégats protéiques et des déficits locomoteurs. L’équipe du Dr Serge Birman a montré que ces déficits locomoteurs étaient associés à la dégénérescence progressive d’un groupe de neurones dopaminergiques du cerveau central chez cet organisme. Le cerveau de tout animal est constitué de neurones et de cellules gliales. Le but du projet est d’étudier l’influence des cellules gliales et de la neuroinflammation sur les effets pathologiques observés dans le modèle drosophile. L’objectif à long terme est de pouvoir activer chez l’homme des réponses protectrices afin de maitriser le processus dégénératif de la maladie de Parkinson.
Porteur de projet
Serge BIRMAN
