Impacts moléculaires des pesticides sur la physiopathologie de Parkinson chez la drosophile
Des études épidémiologiques indiquent que l’exposition aux pesticides est un facteur de risque de la maladie de Parkinson (MP) mais les mécanismes pathologiques mis en jeu restent peu clairs. Mon projet de thèse utilise la Drosophile, un modèle génétique puissant et reconnu pour l’identification des mécanismes de la MP. Des mouches transgéniques exprimant l’alpha-synucléine (α-syn) humaine sont exposées au paraquat, un pesticide qui était largement utilisé en agriculture. Pendant ma thèse, j’ai pu démontrer que le paraquat accentuait les symptômes de la MP chez les mouches exprimant la protéine α-syn. En collaboration avec l’équipe du Dr Baron (ANSES de Lyon), j’ai observé que les mouches exposées au paraquat accumulent l’α-syn agrégée et pathologique dans leurs neurones, comme dans la MP chez l’Homme. Déterminer comment les voies de réponses au stress cellulaire importantes dans la MP sont dérégulées par l’exposition aux pesticides ouvrira de nouvelles perspectives thérapeutiques.
Porteur de projet
Marianne SEDRU
