Impact pathologique du stress chronique dans la maladie de Parkinson
Rôle des récepteurs aux glucocorticoïdes dans la régulation des organelles de signalisation immunitaire innée
La maladie de Parkinson (MP) est une affection neurologique pour laquelle il n’existe toujours pas de traitements curatifs et qui résulte vraisemblablement d’interactions complexes entre des facteurs génétiques et environnementaux. Parmi ces facteurs, le stress chronique pourrait jouer un rôle important dans le développement mais aussi la progression de la maladie. En effet, nos travaux menés dans des modèles expérimentaux chez l’animal montrent que le stress chronique provoque une aggravation de la maladie associée à une hyperactivité inflammatoire de cellules immunitaires connues sous le nom de cellules microgliales, et à une altération de la réponse de ces cellules aux glucocorticoïdes. Nous cherchons désormais à établir et comprendre le lien entre cette hyperactivité inflammatoire pathologique et cette forme d’«insensibilité» aux glucocorticoïdes afin d’identifier de nouvelles pistes thérapeutiques.
Porteur de projet
Pierre BESNAULT
