Hypokinésie dans la maladie de Parkinson
Hypokinésie dans la maladie de Parkinson : utilisation de l’opto-et chemo-génétique pour disséquer les caractéristiques électrophysiologiques anormales.
Dans le cerveau, les cellules nerveuses communiquent entre elles en émettant des impulsions électriques que l’on appelle des potentiels d’action. La fréquence de décharge (nombre d’impulsions par seconde) dépend de l’identité des populations neuronales. Par ailleurs, au sein d’un réseau de neurones, ces impulsions électriques peuvent se synchroniser de manière périodique. Elles forment alors ce que l’on appelle des ‘oscillations neuronales synchronisées’.
Dans la maladie de Parkinson (MP), les problèmes moteurs que sont l’akinésie et la bradykinésie sont corrélés à des perturbations dans ces deux modes de décharge : fréquence et synchronisation. Toutefois, comme ces deux phénomènes ne peuvent pas être dissociés sans manipulation externe, il n’est pas possible de savoir quel mode d’activité est directement responsable des altérations motrices de cette maladie.
Le premier objectif est de déterminer, grâce à de nouveaux outils méthodologiques, le rôle causal de ces deux modes d’activité sur le comportement moteur fin de rats. Ensuite, dans un deuxième temps, nous chercherons à améliorer les anomalies motrices d’un modèle pré-clinique de Parkinson en manipulant de façon sélective ces deux paramètres d’activité neuronale.
Porteur de projet
Raphael RODRIGUEZ
