Etude du transfert de l’alpha-synucléine dans la maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson (MP) est caractérisée par des désordres locomoteurs dus à la perte des neurones nécessaires au mouvement, les neurones dopaminergiques. Une cause de la perte de ces neurones est due à l’accumulation d’agrégats contenant l’α-synucléine (α-syn). Depuis quelques années, notre vision de la progression de la MP a évolué avec la mise en évidence que l’α-syn est transférée de cellules à cellules, dans le cerveau, à la façon d’un virus ce qui contribuerait à la formation d’agrégats toxiques et à la progression de la maladie. Cependant on connaît encore peu de choses sur les mécanismes responsables du transfert de l’α-syn. Dans ce projet, nous utiliserons le modèle de la mouche du vinaigre (ou drosophile) car ses nombreux outils génétiques ont permis de grandes avancées dans le domaine de la MP. En utilisant des approches complémentaires développées par deux équipes de recherche (CNRS UMR5239 à l’ENS de Lyon et l’INSERM U1079 à Rouen) spécialisées dans les maladies neurologiques, nous déterminerons d’une part quelles cellules du cerveau sont responsables du transfert de l’α-syn et d’autres part nous identifierons des nouveaux mécanismes dans la propagation de l’α-syn chez la drosophile. Ce travail permettra de mieux comprendre les mécanismes de transfert de l’α-syn, la formation des agrégats toxiques et contribuera à l’identification de moyens thérapeutiques pour la MP.
Porteur de projet
Bertrand MOLLEREAU et Magalie LECOURTOIS
