Etude du système adrénergique in vivo chez les patients de Parkinson par imagerie hybride moléculaire/fonctionnelle

Au-delà des troubles moteurs, la maladie de Parkinson se caractérise par la présence de signes dits « non-moteurs », tels que troubles de l’olfaction, dépression et anxiété́. Les mécanismes de ces troubles restent imparfaitement connus. Le rôle du manque de noradrénaline est évoqué́ mais inexploré dans le cerveau humain vivant. Le récent développement du radioligand [11C]Yohimbine ouvre de nouvelles perspectives en permettant pour la première fois une mesure directe dans le cerveau humain vivant des récepteurs a2 à la noradrénaline. Afin de mieux comprendre le rôle de cette molécule, notre projet se propose d’étudier le lien entre les modifications olfactives, affectives et cognitives de 45 patients parkinsoniens et l’importance de la dégénérescence du système noradrénergique. Les enjeux thérapeutiques sont importants dans la mesure où une influence avérée du système noradrénergique sur des symptômes spécifiques permettrait de modifier les stratégies médicamenteuses actuelles.

Porteur de projet

Bénédicte BALLANGER

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