Etude du rôle de la parkine dans le contrôle de l’autophagie médiée par des protéines chaperonnes (CMA)

Mieux comprendre les causes de la mort des neurones qui contrôlent les mouvements est un préalable à toute thérapie de la MP. La communauté scientifique est unanime pour dire que l’accumulation des protéines agrégées dans les neurones dopaminergiques, liée à la défaillance des mécanismes de dégradation autophagique est un facteur étiologique majeur de la MP. Il est donc essentiel de bien comprendre les mécanismes moléculaires responsables de cette défaillance pour pouvoir développer/proposer aux patients des traitements curatifs et non simplement symptômatiques. D’un point de vue fondamental, mon projet a apporté plusieurs avancées majeures sur la biologie de la PRKN quant à son rôle dans la pathophysiologie de la MP. Mon projet a permis d’établir pour la première fois l’implication de la PRKN sur le contrôle de la CMA via la régulation transcriptionnelle directe et indirecte de l’a-synucléïne. Il a permis aussi de mieux comprendre le lien moléculaire entre la PRKN et l’a-syn. Etant donné que le contrôle des niveaux de l’a-syn est considéré comme une stratégie thérapeutique prioritaire, mon projet a apporté des pistes possibles de traitement alternatif pour la MP à moyen terme. Le contrôle de l’accumulation des protéines qui ont tendance à s’agréger, comme l’a-synucléïne, reste une stratégie d’importance pour traiter la MP. Ainsi, le contrôle du niveau d’alpha-synucléine par la PRKN ouvre des perspectives de traitement de la maladie de Parkinson.

Porteur de projet

Ligia RAMOS

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