Etude de la réponse au stress oxydant au cours de la maladie de Parkinson sur l’activité des cellules inflammatoires
Une protéine semble occuper un rôle important dans ces mécanismes de gestion du stress et du devenir des neurones : le facteur de transcription Foxo3. En utilisant des modèles de Parkinson chez la souris, nous avons observé que des souris qui n’expriment pas Foxo3 sont plus sensibles à l’agrégation d’a-synucléine, mais moins sensibles à des atteintes directes sur les mitochondries, 2 caractéristiques de cette pathologie. Néanmoins, ces phénomènes ne sont pas retrouvés lorsque Foxo3 est absent uniquement dans les neurones, suggérant un rôle de Foxo3 dans d’autres cellules, notamment celles qui sont responsables de l’inflammation du cerveau, qui participe activement à la pathologie, notamment dans les étapes tardives de son développement. Foxo3 est aussi capable de contrôler l’activité des cellules immunitaires. Nous cherchons aujourd’hui à comprendre quels sont les mécanismes impliqués dans ce rôle non-neuronal de Foxo3, dans le but de définir de nouvelles pistes thérapeutiques.
Porteur de projet
Marion SZELECHOWSKI
