Dysbiose nasale et maladie de Parkinson: « SMELLPARK »

Les troubles olfactifs sont fréquents dans la maladie de Parkinson (MP). Ces troubles de l’odorat pourraient être la conséquence de facteurs environnementaux agissant dans la cavité nasale. Notre nez est colonisé par plusieurs milliards de microbes constituant le microbiote nasal, essentiel à notre santé. Les troubles précoces de l’odorat dans la MP pourraient être les conséquences d’une dysbiose nasale, c’est-à-dire d’un déséquilibre de la diversité du microbiote nasal. Ensuite, on pourrait imaginer que des dysfonctions affectent successivement le système olfactif et le cerveau pour finalement causer les troubles moteurs. Notre projet vise à identifier la présence d’une dysbiose nasale dans la MP. Nous analyserons le microbiote de plusieurs centaines de patients avec MP et testerons le lien causal entre la dysbiose et les déficits olfactifs. L’opportunité d’étudier deux populations ayant une exposition environnementale très différente, en France métropolitaine et aux Antilles, devrait permettre d’identifier des anomalies du microbiote spécifiques à la MP. Enfin, pour élucider le rôle de la dysbiose nasale dans la MP, nous tenterons de générer des nouveaux modèles murins expérimentaux, par inoculation nasale de microbiotes de patients parkinsoniens. Nos travaux visent à identifier de nouvelles thérapies ciblant le microbiote nasal pour combattre cette maladie.

Porteur de projet

Pierre-Marie LLEDO

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