Corrélations IRM-histologie dans un modèle rongeur de maladie de Parkinson : Vers une meilleure compréhension des marqueurs en imagerie.

La maladie de Parkinson (MP) se caractérise par des signes moteurs mais aussi des signes cognitifs et comportementaux ayant un impact considérable sur l’autonomie et la qualité de vie des patients. Pourtant, leur prise en charge reste limitée et requière une meilleure compréhension des mécanismes impliqués.

L’imagerie par résonance magnétique (IRM) a récemment permis de mettre en évidence des marqueurs des troubles observés en pratique clinique. Cependant son utilisation reste encore marginale et établir un lien entre ces marqueurs d’imagerie et les anomalies cérébrales associées à la maladie est indispensable à la compréhension des mécanismes sous-jacents.

Pour cela, nous avons utilisé un modèle de rat de la maladie de Parkinson, surexprimant d’alpha-synucléine. Dans ce modèle nous avons observé des troubles comportementaux semblables à ceux retrouvés dans la pathologie, des anomalies du signal en IRM et des dépôts de synucléine dispersés en histologie. L’objectif de ce projet est d’identifier des marqueurs d’imagerie in vivo et de les corréler à des marqueurs d’anomalies dans le cerveau. L’IRM est un outil translationnel, utilisé chez l’Homme et chez l’animal. Ce travail permettra de faciliter le diagnostic précoce des troubles sensori-moteur et cognitifs, que pour suivre l’évolution de la pathologie ou l’efficacité d’un traitement chez le patient.

Porteur de projet

Charlotte LALOUX

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