Comprendre la toxicité de la Superoxyde Dismutase dans la maladie de Parkinson pour évaluer de nouvelles voies thérapeutiques

Notre équipe a révélé la présence d’agrégats toxiques d’une protéine, la superoxyde dismutase, dans les neurones des malades de Parkinson, en collaboration avec l’équipe du Pr. Kay Double de l’Université de Sydney. Cette protéine contient du cuivre et du zinc qui sont nécessaires pour son bon fonctionnement. Notre hypothèse est que l’agrégation de la protéine viendrait d’une mauvaise incorporation de cuivre ou de zinc, mais ces métaux sont très difficiles à détecter. Nous avons développé une méthode unique au monde pour séparer cette protéine sans la dénaturer et mesurer le cuivre et le zinc. Nous souhaitons appliquer cette nouvelle méthode afin de comprendre pourquoi cette protéine s’agrège dans la maladie de Parkinson. Si notre hypothèse est validée, alors de nouvelles possibilités de traitements existent en utilisant des médicaments qui apporteront le cuivre ou le zinc de manière ciblée vers la superoxyde dismutase, pour en diminuer la toxicité.

Porteur de projet

Richard ORTEGA

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