Cibler la phosphodiestérase 2A: une nouvelle stratégie thérapeutique pour réduire les dyskinésies
La dopathérapie permet pendant des années de traiter les symptômes de la maladie de Parkinson, mais progressivement, la prise de L-DOPA induit des mouvements involontaires qui, à terme, obligent à arrêter le traitement. Ces mouvements involontaires résultent de l’activité excessive d’une partie des neurones du striatum, qui deviennent hyperactifs lors du traitement par la L DOPA: au fil du temps, ces neurones deviennent de plus en plus susceptibles de s’activer. En utilisant une méthode d’imagerie qui permet d’enregistrer les neurones de souris rendues parkinsoniennes, nous avons identifié un mécanisme par lequel on pourrait modérer spécifiquement l’activité excessive de ces neurones, sans pour autant supprimer les effets bénéfiques de la L-DOPA. Nous souhaitons analyser ce nouveau mécanisme d’action et le valider sur des souris, de manière à motiver la création d’un nouveau médicament basé sur ce principe. A terme, nous espérons que ce nouveau médicament, administré en même temps que la LDOPA, maintiendra plus longtemps l’efficacité de la L-DOPA sans subir les effets indésirables de cette thérapie.
Porteur de projet
Pierre VINCENT
