Analyse métabolomique par RMN des interactions intestin-cerveau dans la maladie de Parkinson modélisée chez la drosophile
L’objectif de ce projet est de mieux comprendre les relations entre l’intestin et le cerveau dans le développement de la maladie de Parkinson et d’identifier des biomarqueurs moléculaires permettant de détecter la maladie à un stade précoce, avant même que les symptômes ne se déclarent. Pour ce faire, nous nous proposons d’étudier ces interactions sur le modèle simple et fécond de la mouche drosophile, en analysant dans des deux tissus les métabolites (c’est-à-dire l’ensemble des petites molécules issues du métabolisme) à deux stades de la maladie : à un stade précoce (identifié à 10 jours de vue adulte chez la drosophile) et à un stade avancé (identifié à 30 jours) à l’aide d’une technique basée sur la résonance magnétique nucléaire, la spectroscopie RMN. Nous effectuerons ainsi une analyse comparée des conséquences métaboliques de l’expression de formes mutées pathogènes de deux protéines, l’α-synucléine et LRRK2, connues pour jouer un rôle essentiel dans la maladie de Parkinson.
Afin de mieux comprendre le rôle de cette molécule, notre projet se propose d’étudier finement les modifications comportementales de 20 patients parkinsoniens et d’analyser en tomographie par émission de positons, une technique d’imagerie fonctionnelle du cerveau, l’importance de la dégénérescence du système noradrénergique.
Une influence avérée de ce système sur des symptômes spécifiques permettrait de modifier les stratégies médicamenteuses actuelles.
Porteur de projet
Serge BIRMAN
