Activité neuronale des segments externe et interne (GPe et GPi) du globus pallidus et du noyau sous-thalamique (NST) pendant l’inhibition motrice
Dans maladie de Parkinson, certains patients souffrent de symptômes moteurs tels l’akinésie, difficulté à initier un mouvement. Il s’agit d’un dysfonctionnement de l’inhibition motrice ou capacité à stopper certains mouvements afin de sélectionner l’action la plus adaptée. Les réponses motrices peuvent être inhibées majoritairement de deux façons. Par inhibition réactive, pour supprimer un mouvement programmé (par exemple, une personne qui conduit et aperçoit un feu rouge va stopper son mouvement d’accélération). Ou par inhibition proactive, pour se préparer à inhiber son mouvement (par exemple, une personne conduisant dans un nouvel environnement et étant sur le point d’aborder une intersection va ralentir afin d’anticiper tout arrêt de mouvement). Ces comportements sont régis dans notre cerveau par des régions appelées ganglions de la base (GB). Mon projet de recherche consiste à analyser l’activité électrique des neurones de structures clés des GB (appelées segments externe et interne du globus pallidus et noyau sous-thalamique) chez le primate, pendant une tâche comportementale qui mime les deux types d’inhibitions. Nous étudions le lien entre le comportement de ces animaux, l’analyse biomécanique et l’activité électrophysiologique neuronale. Notre objectif est d’apporter de nouvelles connaissances sur le fonctionnement des GB lors du contrôle exécutif afin d’améliorer des traitements contre cette maladie.
Porteur de projet
Farah HADI-J-IDRIS
