Elle se manifeste d’un côté ou des deux côtés du corps et se repère surtout lors de mouvements complexes, comme par exemple les séquences de mouvements différents, ou les mouvements réclamant la coordination de plusieurs membres. 

La lenteur peut se manifester de différentes manières : 

• une lenteur générale dans l’accomplissement des mouvements ; 
• une réduction des mouvements automatiques, comme par exemple le ballant du bras ou le clignement des yeux ; 
• une diminution de l’expression faciale, avec notamment une difficulté à sourire aussi largement que d’habitude (hypomimie). 

Dans la vie, la lenteur se traduit par des difficultés à accomplir les tâches quotidiennes, comme boutonner sa chemise, lacer ses chaussures ou couper des aliments, voire des difficultés à écrire de façon lisible (micrographie). 

Il est aussi possible de ressentir une grande fatigue, car accomplir ces tâches demande plus d’effort. 

La bradykinésie peut être particulièrement frustrante, car elle est souvent imprévisible. À un moment donné, vous pouvez bouger facilement, alors qu’à l’instant suivant, vous avez besoin d’aide. 

Que faire pour améliorer la lenteur ?
Au-delà des traitements médicamenteux, la kinésithérapie s’avère très utile pour faciliter la fluidité des mouvements et compenser la perte des automatismes. Cette discipline est bénéfique dès le diagnostic de la maladie de Parkinson et son effet est maximal si les séances sont régulières et complétées par des exercices à domicile. N’hésitez pas à consulter le livret « Le traitement par l’activité physique » développé par France Parkinson.