La conduite automobile

Depuis l’arrêté du 28 mars 2022, qui refond la liste des pathologies incompatibles, ou compatibles avec ou sans aménagements, avec le permis de conduire, il est nécessaire, pour être en règle au regard du permis de conduire dont on est déjà titulaire, de solliciter l’avis d’un médecin agréé par la Préfecture et d’obtenir un avis favorable pour pouvoir, en toute légalité, continuer à conduire . Cette autorisation a une durée de validité maximum, fixée par ce médecin. A la fin de cette période de validité, il faut renouveler la demande.

Vous êtes atteint.e par la maladie de Parkinson ? Vous pouvez ici nous faire savoir si vous étiez au courant ou non de cet arrêté et nous permettre d’étudier la connaissance ou non de cette réglementation par les personnes concernées : https://forms.office.com/e/PJ8ywXwkhh

Retrouvez ici comment faire pour solliciter l'avis d'un médecin agréé et nos recommandations

 

Vous êtes perdu(e) dans la procédure ou après votre rendez-vous ?

Retrouvez ici le tutoriel d'un de nos délégués bénévoles qui vous détaille la procédure

 

Pour ce qui concerne les professionnels de la conduite, comme ils ont déjà été contrôlés, ne serait-ce qu’à l’occasion des contrôles périodiques réglementaires pour la conduite, notamment, des poids lourds et transports voyageurs, ils ont en général déjà eu l’autorisation de continuer à conduire même si la date de leur visite suivante peut être rapprochée.

Si vous êtes actuellement titulaire du permis de conduire, et déjà entré dans la maladie de Parkinson, la vraie question à se poser est celle du risque, que vous courez vous-même, bien sûr, mais aussi et surtout de celui que vous pouvez faire courir aux autres. Car la prise de médicaments «anti-parkinsoniens » et de ceux permettant de lutter contre leurs effets secondaires n’est pas sans conséquence sur l’état de vigilance au volant. La somnolence, même d’origine médicamenteuse, peut être considérée comme un trouble neurologique mettant en question l’aptitude à la conduite de véhicule.

Ainsi, vous devez donc prendre les précautions qui s’imposent :

  • En plus de l’avis du médecin agréé de la préfecture, demander son avis à votre neurologue, ou au moins à votre généraliste, ET LE SUIVRE,
  • évaluer la distance maximale que vous pouvez parcourir sans avoir de problèmes de somnolence,
  • il est possible de se faire évaluer par une auto-école
  • repérer les moments de la journée où, en fonction de votre calendrier de prise de médicament, il vaut mieux s’abstenir de conduire,
  • éviter la conduite de nuit,
  • éviter les autoroutes car elles obligent à une conduite plus rapide peu compatible avec des réflexes amoindris par la Maladie de Parkinson.

 

Quelques conseils pratiques :

La bonne technique, pour entrer dans la voiture, consiste à s’asseoir d’abord, puis à pivoter d’un quart de tour. Inversement, pour en descendre, il faut d’abord pivoter les jambes et le tronc, puis se relever.

S’asseoir : il faut se présenter de dos par rapport au véhicule. Puis, en fonction du modèle, prendre un appui bien stable : portière, toit de la voiture, siège, volant pour le conducteur, les appuis ne manquent pas. Enfin, s’asseoir le tronc légèrement en avant. Vous pouvez alors pivoter.

Pour se relever, la manœuvre est inverse : après avoir pivoté, se pencher légèrement en avant, prendre appui, puis se relever en propulsant le tronc hors du véhicule.

Pivoter : ce n’est pas toujours facile lorsque le tissu ou le cuir du siège a une forte adhérence. Sachez qu’il existe des coussins pivotants facilitant grandement la manœuvre.

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