Cette maladie entraîne-t-elle des troubles psychiques ?

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Ne pas confondre Alzheimer et Parkinson

Du fait d’une confusion fréquente entre maladie de Parkinson et maladie d’Alzheimer, il est important de préciser d’emblée que la maladie de Parkinson n’entraîne pas, ou très rarement, de troubles psychiques tels que la détérioration des fonctions intellectuelles, comme pour Alzheimer.

En terme cognitifs, la maladie diminue la capacité de concentration, un malade aura plus de difficultés à faire plusieurs « choses » en même temps. Parfois, les prises de décision sont difficiles.

Ceci dit, il est aussi établi que certains troubles psychologiques sont liés à la maladie de Parkinson. L’intensité et le nombre des symptômes observés sont variables d’une personne à l’autre. Ces troubles peuvent être pris en charge spécifiquement par un psychiatre mais il est important de les signaler au neurologue.

Les aspects psychiques

Il y a une forte influence des aspects psychiques sur la motricité. Un mouvement ordinairement bien maîtrisé, par exemple, peut devenir terriblement difficile dans une situation émotionnelle forte.

Les troubles du comportement

Le trouble le plus souvent constaté est la dépression, nettement distincte des dépressions secondaires causées par le fait de se savoir atteint d’une maladie chronique. On constate aussi souvent des troubles anxieux ou à l’opposé une apathie.

  • L’effet boule de neige

Les fonctions cognitives ne sont pas atteintes, mais la fatigabilité peut causer des troubles de l’attention et une difficulté à entreprendre des tâches complexes.

  • L’influence des traitements

Certains troubles du comportement, enfin, sont liés à la prise de certains des traitements. Ils sont souvent l’objet d’un tabou, mais il est essentiel d’informer le neurologue, qui dispose de moyens pour les traiter.

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