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Comment les relations intimes seront-elles affectées ?

La sexualité fait partie intégrante de la vie de tout être humain, exaltant ses sentiments, ses émotions et ses sensations physiques. Il est donc important de comprendre comment la maladie affecte les relations intimes, pour prévenir et palier au mieux à ses effets :
Dans la maladie de Parkinson, le dysfonctionnement des neurones dopaminergiques provoquent des altérations dans le fonctionnement sexuel de la personne, mais aussi dans son comportement.
La sexualité s’exprime par une gestuelle, et l’apparition de symptômes moteurs (rigidité, lenteur, tremblement) liés au Parkinson vont gêner cette expression physique. Ils sont un frein ou deviennent une contrainte lors de certaines positions ou caresses.
Les troubles sexuels dans la maladie de Parkinson sont variables, et sont souvent associés à une diminution des performances. Cela est d’autant plus vrai lorsque les personnes avancent en âge, en raison du vieillissement et des modifications hormonales.
Qu’est-il possible de faire ?
En parler avec son neurologue est recommandé.
Quand les modifications de la sexualité sont sources de souffrance pour le patient et/ou son conjoint, il est possible de consulter un(e) sexologue ou un(e) psychologue spécialisé en sexologie.
Différentes pistes de travail, s’adaptant au contexte de la maladie, sont proposées selon la problématique sexuelle rencontrée.
L’objectif pour la personne malade
Améliorer le vécu de sa sexualité par l’apprentissage de techniques pour :
- Gérer son effort physique au cours du rapport sexuel
- Stimuler sa libido
- Jouer avec sa courbe d’excitation pour faciliter la survenue de l’orgasme.
Des petits exercices pratiques à réaliser au domicile, seul ou avec son conjoint, sont généralement donnés entre chaque séance.
L’hypersexualité liée aux traitements
L’hypersexualité est l’un des effets secondaires entraînés par certains médicaments antiparkinsoniens.
Face à une majoration excessive de la libido et/ou à des modifications inadaptées du comportement sexuel, il est indispensable de consulter rapidement le neurologue pour que le traitement soit adapté.
Une prise en charge psychologique peut-être ensuite proposée si l’épisode d’hypersexualité a entraîné un vécu difficile, tant pour le patient que son entourage.
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