Maladie de Parkinson, une définition

LE 12 SEPTEMBRE 2018 / J. GAYOUT
Référence : le guide info « mieux vivre avec la maladie de PARKINSON
une définition de la MALADIE DE PARKINSON :
La maladie de Parkinson est une maladie neuro-dégénérative qui se manifeste principalement par des troubles du mouvement dans la période initiale.
L’anomalie à la base de la maladie est connue. Elle s’explique par la perte de cellules dans une partie du cerveau que l’on nomme la substance noire. Ces cellules sont responsables de la production d’un élément chimique appelé DOPAMINE qui agit comme messager entre les cellules du cerveau impliquées dans le contrôle du mouvement d’où son appellation de neurotransmetteur.
On estime qu’au moment du diagnostic environ 60 à 70 % des cellules produisant la dopamine ont déjà cessé de fonctionner. La diminution de dopamine qui en résulte entraine. L’apparition des symptômes de la maladie de PARKINSON.
Heureusement plusieurs médicaments sont aujourd’hui disponibles pour pallier le manque de Dopamine. il est donc possible de maintenir une bonne qualité de vie plusieurs années.
Malheureusement aucun médicament ne peut encore ralentir ou arrêter la progression de la maladie.
L’exercice physique quotidien et adapté améliore considérablement la vie du patient et lui permet d’atténuer les symptômes moteurs ainsi que les symptômes cognitifs, psychologiques et autres tels que fatigue, micrographie, déglutition, équilibre, piétinement, troubles du sommeil, troubles de la sexualité, troubles digestifs, troubles urinaires etc…..
La cause de la maladie demeure encore inconnue.
Certaines hypothèses offrent des pistes d’explications intéressantes mais il faut savoir qu’elles ne permettent pas pour le moment d’en expliquer la cause exacte ;
Il y a d’abord l’hypothèse environnementale selon laquelle des produits de l’environnement favoriseraient l’apparition de la MP. (par exemple les eaux de puits et pesticides).
L’hypothèse génétique découle de la découverte de gènes impliqués dans la MP.
La vérité se situe sans doute dans la combinaison des facteurs toxiques et génétiques.
Le diagnostic n’est pas toujours aisé. Il n’existe aucun test sanguin ou examen radiologique particulier pour confirmer sa présence avec certitude.
Le diagnostic repose exclusivement sur les symptômes décrits par le patient et sur l’examen neurologique complet fait par le médecin. (on perçoit ici la nécessité plus tard pour le patient ou l’aidant de bien connaitre la maladie, ses traitements et effets secondaires afin de rendre compte précisément à son neurologue)
Chez certains, le diagnostic de la MP est facilité par une présentation classique comprenant notamment un tremblement de repos, un ralentissement des mouvements et de la raideur d’un seul coté du corps.
Cependant les choses ne sont pas toujours aussi simples. Certaines personnes ne présenteront jamais de tremblements de repos. C’est ce que l’on appelle les formes « akinéto rigides » par opposition aux formes tremblantes.
Par ailleurs plusieurs autres maladies peuvent causer au début des symptômes semblables à ceux de la MP, on parle alors de syndromes parkinsoniens.
La distinction peut être difficile à faire. On estime que même un expert (neurologue) peut se tromper dans l’établissement du diagnostic.
Retenons 4 signes sont à l’origine des manifestations cliniques :
– Le tremblement de repos,
– L’akinésie (rareté) et la bradykinésie (lenteur),
– La rigidité,
– L’instabilité posturale.
L’évolution de la maladie dans le temps est très difficile à prédire. Certaines personnes atteintes de maladie de PARKINSON voient la progression de leurs symptômes s’étaler sur plusieurs décennies tandis que d’autres verront leur état se détériorer plus rapidement.
De nos jours la MP n’est pas considérée comme une maladie mortelle. Autrement dit , on en meurt pas directement. Par contre dans les stades plus avancés de la maladie certains problèmes reliés à une infection, à une pneumonie (suites fausses routes, troubles de déglutition) à des fractures occasionnées par une chute peuvent entrainer des conséquences sérieuses et devenir des causes de mortalité attribuées à la maladie de PARKINSON.